Kristof De Vlaminck est chef d’atelier au garage Sylvae
Il y a 15 ans, j’ai envoyé une candidature spontanée à Sylvae. Deux jours plus tard, j’ai commencé comme mécanicien. Et maintenant, je suis chef d’atelier depuis 3 ans. Mon job a certainement changé.
J’essaie de travailler dans le garage autant que possible, mais en tant que chef, il y a aussi beaucoup de paperasse à remplir. Faire le planning, vérifier les factures, vérifier chaque matin quels bus doivent aller à l’inspection…
J’établis le planning en concertation avec les collègues qui organisent les voyages en bus. Par exemple, si un bus est immobilisé pendant 4 heures, nous pouvons y effectuer des travaux plus importants. Si un véhicule n’est disponible que pendant une heure, nous devons nous limiter à de petits travaux comme le changement d’un miroir, d’un pneu, … Mais nous les planifions également.
Puzzle et planification
Au total, nous avons environ 115 bus à notre charge. La planification est donc un travail de puzzle. Les chauffeurs de bus m’appellent souvent pour des choses imprévues.
Finalement, je pense que seulement 60 % de mon planning est suivi. Si un accident se produit, si Steven de la planification appelle ou si un chauffeur de bus tombe soudainement malade, nous déplaçons notre travail… Aucune semaine ne se ressemble, et nous ne nous ennuyons jamais ».
Transition vers l'électrique
« Bientôt, nous ajouterons un bus scolaire électrique et deux bus électriques réguliers. Pour le passage à la conduite électrique, nous allons recycler toute l’équipe. Pour nous, c’est repartir un peu de zéro.
Mais l’ambiance dans le garage est très conviviale – malgré des situations parfois. Lors imprévues de la planification, je tiens compte autant que possible du type de travail qui attend mes collègues. Qui a la patience de s’occuper sur des travaux de précision, qui s’énerves ? Je connais mes collègues depuis longtemps, alors maintenant je suis au courant.
Changer de poste de garde le week-end, récupérer de heures supplémentaires : tout se fait d’un commun accord. Tant que le travail est fait à la fin, c’est ce qui compte.
Après le travail, on va parfois boire un verre ou manger des frites. C’est le moment de changer de conversation et d’oubliés les bus ( sourit ) »