Simon Imanirakiza conduit un bus de De Lijn dans le Brabant flamand
« Le métier de chauffeur de bus me convient bien car on n’est pas tout le temps entre quatre murs. Vous sortez, vous voyez la nature, les arbres, la lumière du jour.
Et c’est aussi un travail social. Vous êtes toujours parmi les gens. Ce qui est également bien, c’est que vous pouvez travailler de manière très indépendante. Il n’y a pas de patron pour vous stresser. »
Essai d'un bus électrique
« Récemment, j’ai fait un essai avec un bus électrique. C’est une bonne chose que ce changement arrive, mais il nécessitera quelques ajustements. La cabine est évidemment très belle et agréable. Et ce qui m’a aussi frappé, c’est ce moteur silencieux.
Nous devrons aussi nous habituer à d’autres choses : avec un bus électrique, on ne part pas comme ça. Le bus nous signalera quand il sera temps de partir.
La vitesse maximale des bus est également programmée. Conduire avec un programme pour l’agglomération, je ne sais pas encore comment cela se passera quand il faudra prendre l’autoroute, par exemple. Il y aura peut-être des programmes différents à choisir. »
Capacité de la batterie
« Tout dans ces bus électriques sera contrôlé automatiquement : la climatisation, le refroidissement du moteur, … Je suis curieux de voir comment les choses se passeront avec la capacité de la batterie.
Dans tous les cas, des points de recharge seront nécessaires dans de nombreux endroits. Pour que nous puissions nous ressourcer pendant notre pause. Lors d’un long quart de travail, nous devrons en tenir compte.
Par exemple, je vais de la gare d’Alost à Bruxelles-Nord, et j’ai parfois une pause de 20 minutes entre les deux. Ensuite, je vais prendre un café, discuter ou aller en ville. Ces courtes pauses entre les quarts de travail, j’aime ça. »